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Je suis seule. J'ai toujours su que je le serai un jour. Mais si tôt ? A 17 ans déjà ? Sans Soutient ? Sans Destinée ? Avec un héritage qui me, ne l'ai-je en possession qu'une minutes m'est inutile Que-fais je ici ? Sans Travail. Sans Voitures. Sans éducation complète. Que-vais je devenir ? Ou mieux, que suis-je ?

La fatigue, envahit Julie d'un mordant fatal. Elle se redressa d'un mouvement brutal, les yeux vitreux, incapable de ne serai ce que mettre ses idées en ordre. Vacillante, elle se rattrapa au rebord de la table, et se frotta les yeux du mieux qu'elle pu sans toucher à ça précédente séance de maquillage. Une heure. Cette séance avait durée une heure. Et pour quoi au juste ? Pour finir devant son bureau avec des tonnes de papiers à lire et à signer. Injustice ! Et elle qui voulait sortir pour oublier.
Oublier ... voilà un mot qui ne la quittait pas ces temps-ci. Malheur d'elle même d'être dans un si piteux état. Décidément, les dieux lui en voulaient. Non seulement qu'elle avait perdue ça famille, mais par dessus le marché, également le complet décompte de ses amies.
Amies ... Elles se demandait vraiment quelques fois si elle n'avait été erronée de les nommer de tel un jour. Mais de toute manière, au fond, elles lui avaient facilitée la tâche. A présent, sans elles, il lui serait plus facile d'oublier... ou de soit disant recommencer.

La jeune fille ne supportait plus d'entendre parler de cet évènement si douloureusement gravé dans son esprit. Et pourtant, aucune pitié. On aurait pu croire que le souvenir lui même était lame, et qu'il s'était, à ça propre manière graver dans son hypothalamus, à jamais. Tous cela échappait à son contrôle. Elle n'avait pas choisit de se souvenir de cela, elle n'avait pas choisit de le voir. Jamais même une fois, une quelconque décision ne lui fut accordée. Ne fut ce même que l'endroit ou elle dormirait. Et là, maintenant, aujourd'hui, à l'instant passé d'un maximum d'une quinzaine de minutes au maximum, on lui avait apporté un tas de documents à lire, étudier, remplir, argumenter et signer.

Julie avait toujours su que le travail d'adultes n'avait rien de simple, ni de sympathique. Elle savait que la jeunesse était le meilleur moment à passer et que la transition serai dure. Ce n'avait été facile pour personne. Nulle personne au monde n'avait encore apprécié d'échanger l'enfance contre l'âge adulte. Pour chacun d'ailleurs, cette transition ce passait de manière différente, et amenait d'autres couleurs. Plus ou moins sombre parfois.
Mais ici, ce n'était pas pareil. Qui oserait appeler ça un passage à l'âge adulte ? Qui ?
Toutes les tâches posées comme une pile sur un bureau qui jusqu'à quelques jours près n'était même pas en ça possession. C'était cruel, irrespectueux, loufoque et par dessus tout insolite. Qu'attendaient t'ils d'elle ? Qu'elle se comporte comme l'aurait fait un adulte qui avait la vingtaine ? Qu'elle ne réussisse ne soit ce qu'un peu à ce mettre l'image de la situation correctement en tête ? Ces personnes s'imaginaient elles au moins l'agonie atroce à laquelle elle succombait ici assise sur ça chaise, n'ayant compris mot au premier papier formel que venait de relire pour la troisième fois ?
Mais ... au fond même si, se préoccuperaient elle de ce qu'elle pensait ou ressentait ?
Non.
Personne ne s'en soucierait plus jamais. Elle était seule à présent. Et il lui fallait assumer ses actes. Mais cela surement pas ici, assise devant un mélange de foutu papiers inutiles et surtout incompréhensibles.

D'un mouvement décidé, elle se leva. Durant quelques secondes, la tête lui tourna et elle du se frotter les yeux et s'appuyer sur la chaise de bureau pour ne pas tomber. La fatigue accumulée avec le peu d'énergie nécessaire pour la position assise forcèrent son cœur à accélérer son battement ce qui fit très vite monter le sang à la tête. Titubant, et prise d'un sentiment de réticence, elle sortie du plus vite qu'elle pu du bureau.
Dehors dans le grand couloir blanc, le silence d'auparavant abatis violamment sur elle. Tremblante, elle patienta, dans ses oreilles ne résonnant que trop bien, le souvenir des bruits habituels perceptible dans ce couloir, il n'y que quelques jours a peines. Mais, à présent plus une voix, le couloir est sans vie, silencieux. Une impression d'abandon, qui se reflétait en Julie de manière presque trop idyllique.

Comme chassé par ses propres souvenirs, la jeune fille se hâta donc dans la salle de bain, là, elle se pencha sur le lavabo, pour se regarder dans la glace. Cela lui fut comme une gifle. Elle ... Enfin pouvait on du moins dire elle, car elle même ne se reconnaissait plus. En face d'elle, sur cette surface lisse et pourtant profonde, elle vit une jeune fille, de 17 ans oui, mais dont le visage, autrefois si jolie, avec une peau pâle et lisse avait pris des rides, et des tracés de douleur et fatigue. Ses cheveux d'habitude toujours coiffé, et attaché, lui tombaient autour du visage comme un rideau de velours brun. Et ses yeux, qui si souvent avaient étaient animés d'une étrange flamme, étaient en ce moment même éteint et ternis, presque soulignés par les veines.
Ces changements, avaient également marqué le reste de son corps. Elle avait drôlement maigri, et tremblait presque sans cesse.
Éperdue dans ça nouvelle image, elle tenta tant bien que mal de se démêler les cheveux.
Ce matin seulement, elle avait encore été acceptable. Pendant l'heure de maquillage, elle ne s'était pas encore sentie de tel. Mais Là. Elle avait trop souffert.

Abandonnant l'idée de ce rendre correcte, elle descendit quelques escaliers, enfila à vitesse phénoménale pour son aspect négligé, ses chaussures, et sortit de la maison, en mettant en marche l'alarme, fermant à double tour et en finissant par fourrer les clefs dans sa poche. Un unique regard vers la maison la fit frissonner, et elle pressa le pas, pour s'en éloigner.
Dans un bar, voilà où elle voulait aller. Elle voulait entendre des voix, même sans participer à une discussion. Mais, la jeune brune ne supportait plus la solitude. Il lui était nécessaire de communiquer, à moins de vouloir couler comme navire dans une abysse.
Le premier bar, était d'ailleurs celui juste au coin de la rue. Un petit qui toute fois était toujours bondé . Se retournant une dernière fois, elle sursauta légèrement à la vue insolite de sa maison parmi les autres. Sombre, la plupart des volets fermés, elle ne laissait rien paraître. Elle était abandonnée, rejetant la gaité des autres. Inquiète,elle ne tarda donc pas à rapidement se glisser dans le bar.

Il y faisait chaud, et comme à son habitude, il débordait de monde. A peine y eut elle mit un pied, qu'un serveur vint l'accueillir, l'interrogeant sur le fait si elle était seule, si elle attendait quelqu'un ou si au contraire quiconque l'attendait, elle.
Elle renia la deuxième et troisième possibilité, et fut donc amenée à une petite table assez basse, isolée dans un coin. Abattue, elle remercia le serveur et s’assit. Celui-ci, s'empressa de sortir la carte et de lui prendre une commande. Perdue, elle rechercha sur la carte une boissons, et son regard s'arrêta sur les sodas. Comme à son habitude, elle allait donc s’apprêter à commander une boisson pleine de glucoses.
Pourtant, quand elle s'adressa au serveur, Julie ne réalisa à elle même pas ce qu'elle prononça.

" Je vais prendre .... un café .... Oui un café au lait s'il vous plait."

Le serveurs, acquiesça, nota puis s’éloigna rapidement. La jeune fille le suivit du regard, elle même encore surprise par sa maturité. Elle le voyait sans le voir, zigzagant à travers le clients. Et là, était ce elle, cet homme ... Il la regardait. Ou était ce illusion à tort ? Son imagination lui jouait elle des tours après tout le sérieux qu'elle avait vécue ? Les yeux dans le vague, elle détourna le regard, et fixa une petite fenêtre à l'autre bout de la salle.
Il lui fallait urgemment oublier. Elle ne pouvait pas continuer comme ça. Sentant son cœur se serrer, elle ferma les yeux et inspira pour évacuer ce sentiment de courroux, où plutôt même oisiveté insupportable depuis le temps. Pourquoi le monde ne lui offrait que monotonie jour après jour ? Ou restaient l'euphorie et L'utopie inébranlables ?

Vraiment Navrée. Je n'ai pas le temps de corriger. Ni de repasser dessus.
Cela fait longtemps que j'ai n'ai pas écrit et j'espère du moi encore avoir un niveau de guerrier acceptable avec ce texte.

Dallas se décida en une seconde. De son pas sûr et confiant il vint jusqu'à la table de la jeune femme. Il s'assit devant elle, en disant :
« Bonjour .. mademoiselle. »
Bon, ok, il ne savait pas si c'est très poli de faire ce qu'il venait de faire. Il n'était pas sur que la " demoiselle ' apprécie beaucoup. Mais Dallas était comme ça, impulsif et, impoli, oui peut - être. Il ne réfléchissait pas trop longtemps à ses actes, il agissait et voilà. Les conséquences ? Elles n'avaient pas d'importance. Pas pour lui.
Malgré tout, il s'inquiétait - étrangement - de ce que pouvait penser cette femme de lui. De ce qu'elle pensait tout court. Il tremblait encore de ce qu'il avait vu dans son regard. Il ne l'avouerait pour rien au monde, mais ce regard, il l'avait eu, lui aussi . Très longtemps.
Il détestait s'en souvenir. Et pourtant, il était venu s'assoir sur cette table.
Ce n'était pas seulement son regard qui l'avait attirait, c'était aussi ses yeux légèrement gris et ses cheveux brun mais il ne l'avouerait pour rien au monde. Il ne voulait plus se rappeler d'elle. C'était encore trop dur. Après trois ans seulement, la blessure était encore fraiche. Dallas n'était pas du genre à ficher sa vie en l'air, son instinct de survie et sa joie de vivre était trop forte. Il avait surmonté sa perte en s'obligeant à oublier tout ce qui l'a concernait.
Mais voilà qu'il se remettait à y penser.

« Excuse moi de m'imposer. Tu m'as fais penser à quelqu'un que j'ai connu. Quel est ton nom ? C'est indiscret de te demander pourquoi tu es seule ? Non, en fait, pourquoi tu as l'air si .. vide ? »
Il attendit quelque secondes en l'observant. Va - t - elle me répondre ? Elle n'aurait aucune raison de le faire. Dans un coin de l'esprit, il espérait qu'elle le remballe, qu'elle l'envoie voir ailleurs pour qu'il puisse se libérer de son regard. Le même que le sien.

D'un autre coté, il avait envie d'en apprendre plus sur elle.
Alors il resta là, à la regarder à sonder son regard pour y trouver quelque chose qui lui appartiendrait, mais il ne vit rien. Rien que la personnalité de cette jeune femme.
Pendant un instant il se perdu dans la profondeur de ses prunelles, et l'oublia. Un instant seulement. Mais cet instant suffit à Dallas à reconsidérer la femme qui lui fait fasse. Le voile de son passé se leva mais Dallas le retint. Il n'était pas encore prêt à la laisser partir.
Mais peut-être que cette fille - là peut l'aider à tourner pour de bon la page.

[ tout pourri, excuse, je suis pas très bien :3 je me rattrape au prochain, i promess ! ]