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Thème 9 by Hel. || ♠ Check Mate. ♠

 
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 Et puisque ça n'est pas possible ici, revoyons-nous dans une autre vie. [PV Méli.]

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Black Morning.

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Black Morning.

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MessageSujet: Et puisque ça n'est pas possible ici, revoyons-nous dans une autre vie. [PV Méli.]   Et puisque ça n'est pas possible ici, revoyons-nous dans une autre vie. [PV Méli.] EmptyDim 30 Sep - 16:36

Spoiler:

Il faisait froid.
Ce fut la première chose qu’elle sentit. Une sensation de vide, de froideur, de peur.
Ca n’était pas normal. Elle ne ressentait rien normalement. Normalement, elle était un monstre. Normalement, elle n’était sensible ni à la température, ni aux aléas de ce cœur qui battait là, en plein milieu de sa poitrine. Et pourtant... Il pleuvait. Il pleuvait aussi sur ses joues. Une pluie chaude et salée, au goût amer. Elle entendait une sorte de cri. Un peu comme le chant du phénix. Mélodieux. Superbe. Et déchirant.
« Lucan ! »

Elle se réveilla.
Chez Sayuri, se réveiller, même brusquement, c’était juste « ouvrir les paupières ». Et voir, comme chaque jour, le plafond sombre et mal entretenu de sa chambre. Encore ce rêve. Et cette voix qui l’appelait, mais pas par son nom. Par réflexe, elle tourna la tête vers la gauche. Rien. Chaque matin, c’était la même chose ; elle avait l’impression de chercher quelqu’un. Sans le trouver. Mais qui au juste ? Sayuri ne se sentait pas entière. Elle s’étonnait encore, chaque fois, de sentir des larmes couler sur sa joue lorsqu’elle avait trop mal, ou de rire sincèrement quand son voisin de classe disait une connerie ou faisait une pitrerie. Et elle s’arrêtait en pleine action, surprise, désorientée - elle avait vraiment fait ça ? De si bon cœur ? C’était étrange, non ? Elle avait déjà posé la question à Takeru. Celui-ci avait rit, un joli éclat dans ses prunelles dorées, et il avait dit « t’as jamais été normale, Sayu ». Elle avait souri. Un sourire éclatant.

Elle se leva, faisant face à son reflet comme tout les jours. Sayuri Hoshi ne ressemblait en rien à ses parents. Leur peau était mate, la sienne était d’albâtre ; leurs yeux étaient brun, noisettes, chauds et réconfortants, les siens étaient d’un violet améthyste glacial et impérieux ; ils étaient grand, elle était de petite taille ; leurs cheveux étaient châtains, les siens étaient d’un noir de nuit. Et elle était belle. Même elle pouvait le constater, elle était vraiment très belle. Et elle avait la curieuse impression que ses habitudes vestimentaires n’étaient pas les siennes. Veste longue ouverte sur un haut de bikini. Mini short. Par tous les temps. Elle oubliait souvent de s’informer de la météo, et s’étonnait également d’avoir froid. Pourtant. Il lui arrivait de frissoner. Dans ces moments-là, Takeru se moquait d’elle, et lui prêtait sa veste à lui, comme un vrai gentleman. Sauf qu’elle le rembarrait. Sayuri restait quelqu’un de froid et d’indépendant. Elle ne correspondait pas vraiment à son nom.

Elle jeta un regard rêveur à la fenêtre ; il pleuvait. Pas un énorme orage, comme celui de l’autre jour, juste une pluie fine et glaçante. Pour l’occasion, elle attrapa la seule veste à capuche qu’elle avait, renifla un instant sa peau. Une odeur étrange. Orange et canelle. Ce dernier parfum la réconfortait, la calmait, comme si ça n’était pas le sien, mais celui de la personne qu’elle aimait le plus au monde. La moitié d’elle-même.
Sayuri sortit, et un frémissement la parcourut. Elle avait froid - elle ne s’habituerait vraiment jamais à ça. Direction le parc. Un parc étrange. Glauque. Un étudiant était assis sur un banc. Elle eut un étrange réflexe - elle porta la main à son flanc droit. Comme si elle cherchait quelque chose. Une arme, peut-être. Elle préféra ne pas l’approcher. Mauvais pressentiment. Il s’en alla.

Il y avait une mendiante sous un saule pleureur. Une vieille dame décharnée qui ne lui inspira que du dégoût - et elle eut un brusque flash. Une balle. Une autre mendiante, tout à fait semblable à celle-là, se tordant de douleur. Une capuche, et des lèvres rouges et pulpeuses d’enfant qui lui rappelaient les siennes. Une rencontre. Un jeune homme. Elle eut la brusque impression qu’il était comme elle. Puis tout disparut, et le chant du phénix revint à ses tympans. Une femme sous la pluie. Et encore un autre étudiant. Ils partagaient la même souffrance.
Une intuition la fit faire volte-face.
Il était là.
Devant elle.
Celui qu’elle venait de revoir.
Et un nom inconnu lui vint à l’esprit, un nom qui n’avait rien de japonais, un nom aux accents de souffrance - « Liliot. »
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MessageSujet: Re: Et puisque ça n'est pas possible ici, revoyons-nous dans une autre vie. [PV Méli.]   Et puisque ça n'est pas possible ici, revoyons-nous dans une autre vie. [PV Méli.] EmptyJeu 4 Oct - 18:01



Le réveil sonna et Akio se réveilla lentement.
Comme tout les matins, une impression d'étouffement le saisissait. Comme tout les matins, il sentait le poids du monde sur ses épaules. Et comme tout les matins, il n'avait pour rien au monde envie de se lever. Ces sensations mettaient quelques minutes à s'éloigner, et quand il n'en gardait qu'un vague souvenir il se préparait pour les cours. Il avait fini par s'y habituer. C'était son rituel du matin. Il ne pourrait nommer ça. C'était comme si, au réveil, il n'était pas lui - même, ou alors une part de lui bien enfouie.
Akio alla déjeuner. Sa maison n'était pas particulièrement grande, mais il lui arrivait parfois de se perdre. Ou de se prendre des murs, ou de chercher des portes là où il n'y en a pas. Ça peut paraitre étrange, et malheureusement, ça l'est. Akio n'y voit aucune explications. Sa famille se moque d’ailleurs régulièrement de lui à ce sujet. De sa soi disant " maladresse ". Mais Akio sait bien que c'est autre chose. Il voit des couloirs là où il n'y a qu'un mur. Il voit des porte - fenêtres là où il n'y a que fenêtres. Il devait s'être casser le nez au moins une centaine de fois.
Il y avait autre chose aussi. Il se surprenait parfois à pleurer. Comme ça, d'un seul coup. Il savait qu'il pleurait un être cher perdu, mais jamais il ne réussissait à se rappeler qui. Et quand il avait séché ses larmes, cette sensation s'échappait. Parfois il sentait la présence de quelque à ses côtes, quelqu'un qui l'avait chéri et protégé. Si il devait mettre un nom sur ça, il dirait que cette personne était comme .. une grande soeur.
Celle qu'il n'avait pas et qu'il n'aurait jamais. Akio est le frère ainé de deux jumelles.
Haii et Kaâ. Quand il joue avec elles, il ne se sent pas à sa place, comme si ce n'était pas naturel pour lui de s'occuper de ses soeurs. Comme si il ne s'était jamais occupés de personne, sauf lui. Que c'était lui dont on s'était toujours occupés.

Akio pensa Vicky, sa meilleure amie, sur le chemin du lycée. " Best friends forever " comme elle disait souvent avec son accent américaine. Parce qu'elle était d'origine américaine après tout. C'était une petite chose qu' Akio adorait chez elle. Sa personnalité accentué par .. son accent. Ouais c'était une .. comment on disait déjà ? Un pléonasme ? A moins que ce soit un .. un .. arhhgh. bref, osef.
Vicky était tout ce qu'il n'était pas : courageuse, confiante, ouverte et attentive aux autres. Ils s'accordaient à merveille tout les deux. Akio et elle était toujours fourrés ensemble.
Sauf que malheureusement, aujourd'hui, elle était absente, apprit - il en arrivant en cours. Sa journée se ternit immédiatement, mais la bande de copain d'Akio lui remonta tout de suite le moral. Les amis, c'était là pour ça après tout.
Il rit quand ils lui sortirent la blague - soit dit en passant - pourrie et puérile, des Australiens aux toilettes. Du haut de ses 16 ans, il n’arrivait toujours pas à contenir son rire à se genre de blagues. Mais bizarrement, à chaque fois qu'il riait cela lui laissait un arrière goût un peu amer qu'il n'arrivait jamais à expliqué et qui disparaissait bien vite.

La journée finie, il n'avait aucune envie de rentrer. Et comme chaque fois dans ses moments là, ses pieds le guidait toujours toujours et toujours vers le Garden, le jardin de Kobé. Et comme à chaque fois, c'était sur ce banc qu'il s'asseyait. Et dessus, il se sentait bien. Quoique un peu nostalgique.
Encore tant de choses qu'il n'expliquait pas ...
Parfois, en apercevant des papillons se poser près de lui, son cœur faisait des embardées et il se surprenait à sentir une partie de lui appartenir à ce papillon. Ensuite, il sentait une présence ténue sur le banc à ses côtés. Mais dès que le papillon s'envolait, et que son coeur se calmait, la présence s'en allait.

Il y avait autre chose, aussi. Dans ce jardin il lui arrivait parfois d'avoir des .. rêves, des visions. En fait, il les ressentait comme des souvenirs mais était sûr et certain qu'il ne l'est avait jamais vécu. Il voyait un être d'une beauté surnaturelle au visage pâle et aux yeux violets, dans une clairière vide. Il se revoyait prendre une balle dans le corps d'un homme mort, toujours dans cette clairière, l'a nettoyer et la ranger. Il ne comprenait pas. Il ressentait de la peur, du dégoût et de la détermination presque insensé face à la jeune femme.
Dans un autre souvenir, la pluie battaient fort dans la clairière et il avait perdu se sentiment de dégoût, il ne ressentait plus que de la tristesse et de la compréhension. Enfin il comprenait, enfin, il les comprenaient se disait - il. Un chant mélodieux comme un cri s'échappait des lèvres de l'adolescente aux yeux violet. La pluie cachait ses larmes, mais il savait qu'elle pleurait. Et il sentait aussi des larmes sur ses joues.

Il ne comprenait rien de tout ça et avait cessé d'essayer de comprendre, mais une chose était sûre, tout ces faits étranges étaient liés. Il le savait sans trop savoir pourquoi.

Un bruit derrière lui attira son attention. Il se figea. Elle était là. La fille des rêves. La fille de la clairière. La fille au cri enchanteur. La fille à la beauté surnaturelle. D'un bond, il sauta sur ses pieds. Elle le regardait elle aussi. En s'enfonçant dans les prunelles de l'adolescente, un nom lui échappa.

« .. Lucan. »

Il eut soudain envie de la prendre dans ses bras, de la protéger.
Mais la froideur dans ses yeux l'arrêta et un sentiment de haine le saisit. De la haine pour cette fille qu'il ne connaissait pas. Mais cette haine avait une teinte nostalgique comme si elle s'était éteinte depuis longtemps.
Alors, il murmura.

« C'est bien toi ? » Ces mots n'étaient pas de lui. Mais ils sortirent de sa bouche. Sa voix hésita. « Tu te rappelles de notre dernière rencontre ? » Puis Akio fut secoué de tremblement, et les mots qui sortirent ensuite était de lui. « Je .. je m'appelle Akio, enfin je crois, .. et toi ? es - tu Lucan ? »







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MessageSujet: Re: Et puisque ça n'est pas possible ici, revoyons-nous dans une autre vie. [PV Méli.]   Et puisque ça n'est pas possible ici, revoyons-nous dans une autre vie. [PV Méli.] EmptyDim 7 Oct - 15:01

C’était lui.

Il était là, juste là. Et, si on lui avait demandé, elle n’aurait pas su expliquer - il lui était à la fois inconnu et familier. Elle le reconnaissait - mais qui était-il ? Elle s’entendait, lointaine, prononcer plusieurs fois ce nom - Liliot, Liliot, Liliot, aucune personne de son entourage ne s’appelait comme ça, et pourtant c’était lui. Et l’espace d’un bref instant, elle eut envie de se jeter sur lui, de le prendre dans ses bras et de ne plus le lâcher, de pleurer, encore et encore - mais elle n’en fit rien. La haine la submergea. Violemment. Juste le temps d’un éclair. Et s’effaça comme elle était venue. Elle le détestait, de loin, comme si elle avait arrêté depuis des siècles, et elle eut la brusque impression qu’une petite partie d’elle toquait à la porte de son cœur, sans qu’elle puisse encore l’ouvrir. Elle n’était pas complète. Il lui manquait. Elle lui manquait. Liliot. Elle.

Sayuri le détailla longuement, sans mot dire. Ses yeux si expressifs. Ses cheveux gris-bleutés. Son air encore enfantin. Envie de le piétiner. De lui faire mal. Juste un moment. Et puis de tout réparer. Un tourbillon de sentiment si inhabituel qu’elle aurait pu l’extérioriser par un seul cri. Un cri. Ou peut-être un chant. Ce chant. Ce chant qu’elle entendait dans ses rêves, si souvent, presque toutes les nuits.

La première fois que Sayuri Hoshi s’était regardée dans un miroir, elle avait eu la plus étrange des réactions. Ses parents avait toujours craint qu’elle soit narcissique, et elle l’était un peu, c’était pour quoi elle ne s’était vue qu’à l’âge de six ans, dans une flaque d’eau, alors qu’elle jouait avec Takeru. Elle s’était immobilisée, l’eau s’était troublée, et elle avait rencontré son reflet. Pas elle, non, mais, comme elle l’expliqua à son meilleur ami, elle, mais blanche, si blanche, cheveux blancs, peau blanche, jusqu’aux cils blancs, des yeux rouges rubis, et elle eut envie de plonger dans la flaque pour serrer ce reflet-là dans ses bras, pour l’embrasser et pour le frapper, pour la frapper, elle qu’elle cherchait tous les matins en se levant. Ce jour-là. Sayuri Hoshi avait six ans. Elle s’en était allée, laissant Takeru là, immobile - il n’avait rien fait pour la retenir, était juste resté là, avec le sentiment qu’il n’y avait rien a faire (there's nothing you can say, nothing you can do !)

Elle n’était pas revenue le lendemain. Ni même le jour d’après. Il ne l’avait revue qu’un mois plus tard. Elle était arrivée, avec la même expression que d’habitude, et puis elle n’avait rien dit. S’était contentée de le regarder. Longuement. Comme si c’était la première fois. Tout ce qu’elle disait sans parler l’avait percuté et il s’était étonné de constater seulement maintenant la chance qu’il avait de posséder l’amitié d’un tel être. Aussi qu’elle pouvait lui échapper à tout instant, cette créature surnaturelle et magnifique dont la violence l’éblouissait parfois. Elle évitait les miroirs.

Quand Sayuri en recroisa un, elle avait douze ans. A nouveau, le spectre vint la taquiner, un sourire moqueur et tordu aux lèvres, un sourire qu’elle arborait parfois, ses yeux de pierre précieuse la défiant. Elle avait brisé le verre, soudainement furieuse. Et puis elle s’était retourné vers Takeru et elle l’avait embrassé. Il avait senti un tel désespoir, une telle déchirure dans cet acte, qu’il n’avait rien dit. Il l’avait entourée de ses bras, et il l’avait laissée faire. Ses lèvres avaient un goût de sel, de vanille, d’orange, de cannelle, de miel, peut-être tout ça à la fois, il n’arrivait plus à le décrire. Sayuri s’était enfuie en courant. Il avait fait comme si de rien était, étant rentré chez lui, l’impression inexplicable de n’avoir été que le remplacant d’une autre personne. Un instant, il avait cru qu’elle allait le frapper.

Il s’était revus le lendemain, et avaient fait comme si de rien n’était. Takeru avait balancé une blague plus que nulle - il lui semblait, quand elle essayait de se souvenir, que c’était à propos d’Australiens -, elle s’était moquée de lui, un rire au fond de ses yeux d’améthyste, mais un rire si mélancolique qu’il avait eu la brusque impression que son cœur saignait pour elle.

« ... Lucan. »

Brusque retour à la réalité. Lucan. C’était sa voix, celle qui l’appelait chaque nuit. Lucan. Ca n’était pas son nom, et pourtant, elle l’était, Lucan. Sa véritable identité. La raison pour laquelle elle n’avait aucune ressemblance avec ses parents. Ils l’avaient trouvée dans la rue à à peine deux ans, errant, cherchant, son visage déjà fin, la seule chose d’enfantin chez elle était ses lèvres, ses lèvres rouges comme peintes avec du sang. Elle serrait son petit poing comme on serrait une arme, et elle avancait, elle avancait sous la pluie, comme si sa vie en dépendant.

« Liliot. » répondit-elle simplement, le chaos dans sa tête, le chaos dans son cœur.

Hésitation. Est-ce que c’était bien elle ? Oui. Ou, du moins, elle le croyait. Est-ce qu’elle se rappelait ? C’était comme s’il était là, devant elle, ils n’étaient plus Sayuri et l’inconnu, mais Liliot et Lucan, de nouveau face à face. Une image la traversa. Le corps d’un étudiant. Une balle dans le dos. Et un pistolet noir. Il s’appelait Akio. Etait-elle Lucan ? Oui, je suis Lucan, hurlait son cœur. Mais elle ne l’écouta pas. « Je crois... Je crois qu’on m’appelle Sayuri. » Elle livrait son nom. Ce nom qui ne lui allait en rien. Fleur de lys. Le lys, dans le language des fleurs, signifie mensonge, tromperie. Peut-être que si, finalement.

Les mots qui sortirent de sa bouche ensuite, leur morgue, ce sarcasme empreint de tendresse, tout ça ne lui appartenait pas. Ou plutôt si. C’était à Lucan.

« Je suis heureuse de te revoir, chère Altesse. »
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MessageSujet: Re: Et puisque ça n'est pas possible ici, revoyons-nous dans une autre vie. [PV Méli.]   Et puisque ça n'est pas possible ici, revoyons-nous dans une autre vie. [PV Méli.] EmptyLun 8 Oct - 10:11




Le cerveau de Akio tournait à cent à l'heure. Liliot. Liliot. Ce nom le faisait frémir. C'était son nom. Il le savait, et dans sa tête tout un monde venait de se reverser. Lucan. Ou Sayuri, comme elle avait dit. Akio était un mensonge, une ombre de quelque chose. Un fantôme. Un mensonge. Sayuri aussi était tout ça, ou plutôt, Sayuri aussi n'était rien. Rien qu'une ombre. L'ombre de Lucan. Comme lui était l'ombre de Liliot.
Quand enfin Akio comprit tout ça, le monde se renversa.

Il était encore Akio, mais il était Liliot.

Il regarda la nouvelle Lucan. Il savait que lui aussi était un nouveau Liliot. Il avait la force de vivre, l'amour, et le passé d'Akio. Il avait Vicky, cette amie qui lui avait enseigner des choses que Liliot n'aurait jamais acquis seul. Il y avait ses deux petits soeurs, qui lui avait appris à donner comme Gin lui avait donner. Il avait tout ces gens qui l'aimait pour ce qu'il était réellement et non pour un titre.
Akio savait vivre.
Liliot était un nouveau Liliot.

Liliot se rappela de Duck, et l'amour qui l'avait animé pour elle disparut totalement. Duck avait été un substitue. Il avait eu besoin de quelqu'un qui lui ressemblait, un humain comme lui, il avait eu besoin de convertir sa haine de lui, des EGMs en amour. Et il avait croisé Duck. Humaine, tellement humaine.
C'est amour aurait pu être vrai. Il ne l'avait pas été. Le papillon était parti, l'éphémère avait encore frappé.

Akio recroisa le regard de Sayuri. Il ne put s'en détacher. Elle parla.

« Je suis heureuse de te revoir, chère Altesse. »

Son corps trembla à ses paroles. Il entendit son coeur battre comme jamais. Sa voix. Oui, elle aussi avait changé, jamais encore il n'avait entendu de tendresse dans sa voix. Son sarcasme amer s'était mué en sarcasme tendre. Liliot se débattit avec un tas de sentiments contradictoire. Sayuri, Lucan, envie, désir, peur, colère, mélancolie ? .. douceur.
Akio sut. Il sut que plus que Liliot, c'était Lucan qui lui avait manqué.
Ce monstre. Cette femme froide. Ce chant, cette adolescente qui avait pleuré avec lui.
C'était elle.
Depuis toujours.

Sa voix trembla un peu quand il répondit.
« De même, être surnaturel. »

Avant cela aurait été une insulte. Mais maintenant, il voulait juste souligné sa beauté.
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MessageSujet: Re: Et puisque ça n'est pas possible ici, revoyons-nous dans une autre vie. [PV Méli.]   Et puisque ça n'est pas possible ici, revoyons-nous dans une autre vie. [PV Méli.] Empty

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